Un commentateur de football supporte forcément, officiellement son équipe nationale. Cela semble tellement évident. Et c’est ce qu’on peut voir à chaque retransmission, dans tous les pays. Un commentateur est partial. Et je trouve cela tout à fait normal.
Une fois le match terminé, si c’est son équipe qui a gagné, le commentateur, heureux, va expliquer comment son équipe a gagné, quelles étaient ses forces, comment elle a bien joué … Dans le cas contraire, si son équipe perd, le commentateur va cette fois-ci passer du temps à décrypter comment son équipe a pu perdre, quelles étaient ses faiblesses, comment elle aurait pu (et peut-être dû) faire autrement … Et c’est tout à fait normal.
Pour faire simple, un commentateur de match de football, il soutient son équipe nationale. Et il ne parle que de son équipe nationale. Même quand elle perd, il ne parle pas de celui qui a gagné, non. Il parle de son équipe, celle avec laquelle il se sent proche, celle dont il se sent faire partie.
En politique, c’est pareil. Tous les journalistes commentateurs politiques se sentaient proches de Hillary Clinton. Alors maintenant qu’elle a perdu, ils parlent de sa défaite, ce qu’elle aurait pu, ou dû, faire pour gagner …
Ne me parlez pas de presse indépendante ou impartiale.