Incroyable d’entendre ça à la télé ce soir. Dans un best-of de l’émission de Ruquier (je sais, je sais, c’est pas en regardant ça que l’on va devenir intelligent), Frédéric Beigbeder qui défend le livre papier contre le livre électronique.
Mais tout son argumentaire repose sur la défense du roman, du contenu. Or le contenu, qu’il soit sur papier ou dans une liseuse ou une tablette ne change pas. Quelle avancée cela pourrait être, rien que pour les collégiens ou les lycéens, au niveau du poids du cartable : une seule liseuse de cent grammes au lieu de deux kilos de livres en papier pour exactement le même usage.
C’est quand même incroyable cette faculté en France de défendre l’ancien contre le futur, de défendre le vieillot contre le nouveau, de défendre l’acquis contre l’évolution.
Alors que cette même semaine un des vingt heures proposait une séquence dans son journal, montrant que le New York Times vendait plus d’abonnements à sa version électronique qu’à sa version papier !
Quel anachronisme. Quel refus du progrès !