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La violence moralement acceptable !

Hillary Clinton a rendu moralement acceptable l’utilisation de la violence par une moitié des américains contre l’autre moitié qui ne pense pas comme elle.

Rien que pour cela, elle ne peut pas, elle ne doit pas devenir présidente des États Unis d’Amérique.

Non cumul des mandats …

En ce jour d’Élections Départemantales, il est important de se rappeler combien on a entendu parler du non-cumul des mandats pendant la campagne … Jamais.

Et dans le canton où j’habite, c’est édifiant. Sur les quatre binômes, tous, oui, tous ont un maire de commune sur les deux candidats.

Navrant. Je ferai encore partie des abstentionnistes cette fois-ci.

Libéral-en-France ?

Il n’est pas possible d’être libéral en France. Tout du moins il n’est pas possible de survivre politiquement en France en s’affichant libéral.

C’est Marine Le Pen qui l’a bien compris. Son père, Jean-Marie, affichait à ses début un programme économique finalement assez libéral. Malgré son coup de maître inutile de 2002, il n’a jamais attiré autant d’électeurs que sa fille. Elle a su comprendre cet état d’esprit français d’aujourd’hui : pour exister politiquement en France aujourd’hui il faut fustiger le libéralisme et le capitalisme.

La raison est simple, après des années ou plutôt des décennies de contrôle de l’Éducation Nationale par les franges gauchistes extrêmes des syndicats d’enseignants, complété par la pensée unique journalistique tournée toute à gauche elle aussi, que ce soit TV, radio, ou journaux, les esprits en France sont conditionnés. Le libéralisme c’est le mal. Le capitalisme c’est le mal absolu.

L’Assurance Maladie des frontaliers – II

Le système d’Assurance Maladie des frontaliers est remis en cause. Pourquoi ? Parce que le gouvernement français n’a plus un rond. Il cherche désespérément des sous et sait qu’il y en a là, chez les frontaliers. Combien y en a-t-il ? Pas mal en fait …

Quelques calculs simples. Avec 150’000 frontaliers qui touchent en moyenne 6’000 euros par mois, le revenu global estimé des frontaliers est de 10,8 milliards d’euros par an. La ponction prévue de 8% rapportera donc 860 millions d’euros par an. Du côté des dépenses, comme les assureurs privés ne sont pas des philanthropes, on peut considérer que le coût est au maximum celui des cotisations. Avec à nouveau 150’000 frontaliers et une cotisation annuelle de 2’400 euros (200 euros par mois) le coût des dépenses de santé est de 360 millions d’euros. Résultat net 860-360=500 millions. Il y a chez les frontaliers un pactole d’un demi milliard d’euros annuel !

Quel politicien, quel âne bâté passerait à côté d’un demi milliard d’euros alors que les caisses sont vides.

C’est donc pour cela qu’il est tout à fait vain de militer, de protester ou d’argumenter en face de politiciens qui savent les caisses de l’État français complètement vides et qui ne voient dans les frontaliers qu’un demi milliard d’euros à prendre. D’autant plus que les frontaliers, puisqu’ils sont riches, votent déjà tous à droite : pas d’électeur perdus.

Je dois avouer que j’ai trouvé la démarche du Groupement Transfrontalier Européen quelque peu naïve sur ce sujet. Le sujet était clos d’avance -un demi milliard d’euros- et toutes les argumentations -un demi milliard d’euros- sur la continuation des soins commencés, sur -un demi milliard d’euros- la possibilité de se faire soigner en Suisse -un demi milliard d’euros- n’auraient aucune oreille, sinon quelque aumône d’une centaine de millions la première année.

Face à ces politiciens, face au gouvernement français qui racle les fonds de tiroirs depuis de trop nombreuses années (eh oui, Sarkozy déjà), face à ces professionnels de la dépense d’argent public, la seule argumentation aurait été de leur faire passer cet argent sous leur nez. Comment ? En demandant à la Suisse de rouvrir la possibilité pour chaque frontalier d’effectuer à nouveau ce choix entre système Suisse et système français. Beaucoup de conducteurs de Mercedes seraient passés chez Audi 😉 (voir ici)

La Suisse n’avait rien à perdre à rouvrir ce choix. Les plus hauts salaires auraient effectivement choisi le système suisse, dans lequel les cotisations sont par personne, et indépendantes du salaire, laissant les salaires les plus bas salaires arbitrer en fonction de leurs situations personnelles et familiales. Le système français se serait retrouvé avec les plus faibles salaires et les familles les plus nombreuses. Les gens ne sont pas stupides, ils choisiront chacun en fonction de leur propre intérêt. Mettons que le gouvernement ne collecte plus que 200 millions d’euros de cotisations, environ un quart, alors que les dépenses se montent quand même à 200 millions, environ la moitié, le pactole disparaît. L’incitation à ponctionner les frontaliers avec.

L’Assurance Maladie des frontaliers – I

L’Assurance Maladie des frontaliers est remise en cause. Son organisation tout au moins. Historiquement, personne, ni de la Suisse, ni de la France ne voulait assurer ces travailleurs. Ils se sont donc tournés vers des assureurs privés qui les ont couverts contre le risque maladie.

Voilà qu’en 2002, suite à l’accord de libre circulation des personnes, les frontaliers sont face à un choix. Soit ils optent pour le système suisse de couverture maladie, soit ils optent pour le système français. Ce choix est définitif et irrévocable. Le système suisse est simple, il faut choisir une assurance maladie dans une des caisses qui la fournit. Les système français propose lui une nouvelle alternative : soit l’assurance maladie de la sécurité sociale, chère et qui rembourse peu, soit une assurance privée, avec plusieurs choix de niveaux de remboursement et de tarifs donc, mais globalement bien moins chère et qui rembourse plutôt bien.

Il y a quelques différences parmi ces assurances. Par exemple la sécurité sociale couvre toute la famille avec un unique cotisant, alors que les autres demandent une cotisation par personne. Mais globalement, si plus de 90 % des frontaliers choisissent le système français, et au sein du système français font le choix de l’assurance privée, ce n’est pas pour rien : c’est simplement celui qui rembourse bien pour les cotisations les moindres. Les gens ne sont pas stupides !

C’est ce choix, au sein de système français qui est supprimé. Les frontaliers qui avaient opté pour le système français n’auront plus le choix et devront cotiser à la sécurité sociale française.

Pour faire un parallèle automobile, c’est comme si on avait demandé aux frontaliers de choisir entre d’un côté une Audi (système suisse) et d’un autre côté (système français) une Mercedes ou une Trabant. Le plus grand nombre avait choisi la Mercedes, évidemment. Qu’arrive-t-il aujourd’hui ? On fait simplement savoir aux frontaliers qui ont une Mercedes que désormais ils devront se contenter de la Trabant. Pas même la possibilité de revenir sur une Audi.

Le pire dans tout cela, c’est que les autres français, qui jalousent ces riches frontaliers, sont heureux de les voir ainsi sanctionnés. Ces autres français ne se rendent même pas compte qu’eux-mêmes n’ont qu’une Trabant. Il serait peut-être plus judicieux pour eux de réclamer le droit d’avoir une Mercedes !

Réponse – Plus on regarde de la téléréalité, moins on est bon à l’école

En réponse à Plus on regarde de la téléréalité, moins on est bon à l’école

Encore une fois des scientifiques qui font une étude, sérieuse, et qui établissent scientifiquement une corrélation.

Encore une fois des journalistes qui foutent tout en l’air, qui imaginent la science dans le sens qui leur convient en inventant une causalité !

Les scientifiques ont établi que ceux qui regardent la télé-réalité ont de moins bons résultats. C’est tout. Après, savoir si c’est parce qu’ils regardent la télé-réalité qu’ils ont de mauvais résultats, ou alors parce qu’ils ont de mauvais résultats qu’ils regardent la télé-réalité, les scientifiques ne se prononcent pas.

Je pourrais dire que "parce que certains sont plus limités intellectuellement, qu’ils ont donc de moins bon résultats, et donc qu’ils préfèrent regarder des émissions qui sont à un niveau intellectuel moins élevé." Ce n’est pas plus idiot, ni moins inventé que le contenu de cet article !

Réponse à Michel Ducommun

En réponse à http://michelducommun.blog.tdg.ch/archive/2013/08/30/pourquoi-je-suis-anticapitaliste-1-une-realite-inacceptable.html

Le capitalisme, que j’associe au libéralisme et à l’économie de marché, s’opposent au socialisme, à l’étatisme et au communisme. Le capitalisme souhaite une société libre, d’individus responsables, dans laquelle l’État n’intervient que pour assurer ses fonctions régaliennes, assurant les droits fondamentaux des individus : liberté, propriété, sécurité. Le socialisme à l’opposé souhaite que l’État contrôle la majeure partie de l’économie afin d’éviter les inégalités.

  • Concernant la faim dans le monde, est n’est présente plus que dans les pays non libres, notamment en Afrique où l’étatisme totalitaire des dirigeants n’est pas à démontrer. Comme vous, l’agenda 2015 voulait réduire de moitié la pauvreté dans le monde : nous y sommes déjà ! En avance ! Notamment grâce à la Chine dans laquelle l’économie de marché y a permis l’émergence d’une classe moyenne de plus d’un milliard d’individus. Malgré tous vos voeux, vous ne pourrez pas arriver à zéro êtres humains qui meurent de faim dans le monde. Et ce ne sera pas la faute du capitalisme, mais des États qui veulent maintenir le joug sur leurs populations.
  • Concernant la crise économique et sociale, je me demande bien ce que vous, les socialistes, avez contre les inégalités. Où est le problème si ceux d’en haut gagnent plus si ceux d’en bas gagnent eux aussi plus ? La richesse totale n’est pas de taille fixe. Et quelqu’un qui s’enrichit ne rend pas un autre plus pauvre. Xaviel Niel, par exemple, le patron de Free, est devenu riche en enrichissant tous les français. Oui tous les français ont profité de la baisse des prix, même ceux qui n’allaient pas chez Free. Et dans ce cas précis, c’est à nouveau l’étatisme, le copinage politique qui faisait que l’État français refusait l’autorisation nécessaire à Free pour lancer son service. Les fortunes ne sont pas amassées au détriment des plus pauvres, mais à leur bénéfice.
  • Quant-à la crise écologique, mais où est-elle ? Malgré les gesticulations du GIEC, les températures n’augmentent plus depuis 16 ans. Et c’est l’augmentation sur les 16 années qui avaient précédé qui ont déclenché cet alarmisme. Toutes ces billevesées concernant le niveau des mers, les sécheresses, les tornades, etc. ne sont que pures hypothèses qui sont contredites jour après jour par les observations factuelles. Et concernant la croissance, déjà en 1960, le Club de Rome prédisait la fin du pétrole pour 1990. Ces escrologistes de l’époque nous avertissaient du danger du refroidissement climatique, des famines réduisant de moitié la population mondiale dès 1985. Il y en a eu des semeurs de peur depuis Malthus. Toutes leurs prédictions on toujours été démenties par les faits.

Le capitalisme est ce système d’organisation de la société qui a permis et qui permet encore aujourd’hui au plus grand nombre d’accéder à une meilleure vie, à un meilleur confort, pour une vie plus agréable. C’est exactement le contraire du socialisme qui sous des discours humanistes a toujours mené les pays qui l’ont appliqué vers un totalitarisme plus ou moins affirmé, et la misère des populations, sans aucune exception.

Derrière la courbe de Laffer

S’il est bien une donnée économique ignorée de nos gouvernants, c’est bien la courbe de Laffer. Elle est forcement ignorée car sinon, comment oseraient-ils encore imaginer pouvoir augmenter les recettes des taxes et impôts en augmentant leur pourcentage. Cette courbe est en effet d’une simplicité étonnante : en forme de parabole retournée, elle indique simplement qu’avec un taux de 0%, le produit de l’impôt est nul, et qu’avec un taux de 100%, l’impôt est nul aussi. On imagine en effet facilement qu’avec une taxation à 100%, tous les facteurs de production auront déserté. Ainsi, cette courbe passe par un maximum : pour le taux d’imposition T, le produit de l’impôt P est le maximum possible.

Maintenant, regardons cette courbe, non pas à son maximum, mais un peu en dessous, au niveau P0. Le niveau P0 de revenus de l’impôt peut être atteint de deux manières : il croise en effet la courbe de Laffer en deux endroits T0 et T0′. On remarque que T0 se situe à gauche de T et indique donc un taux d’imposition inférieur à T. À l’opposé, T0′ se situe à droite de T et indique un taux d’imposition supérieur à T. La première chose à remarquer ici, c’est que pour avoir une même rentrée fiscale, l’État peut fixer le taux d’imposition soit à T0, soit à T0′.

Mais il faut maintenant se placer non pas du côté de l’État, mais du côté des individus. Quel est le revenu des individus dans chacun des deux cas ? Dans le cas T0, le revenu individuel peut être estimé par R0=P0/T0. De la même manière, le revenu individuel dans le cas T0′ peut être estimé par R0’=P0/T0′. Et comme l’on sait que T0 est inférieur à T0′, on sait automatiquement que R0 est supérieur à R0′. Et non seulement le revenu individuel dans le cas T0 est supérieur, mais le revenu individuel amputé de la part imposée montre une différence encore plus grande entre T0 et T0′.

Si l’on devait superposer la courbe de Laffer, et la courbe du revenu individuel, on remarquerait que le maximum du revenu individuel est atteint pour une valeur de taux d’imposition bien inférieure au toux d’imposition optimal pour l’État. Et au final, l’important pour chacun d’entre nous, est-ce de maximiser les revenus de l’État, ou de maximiser nos propres revenus ?

Du point de vue de l’État, on peut aussi déduire de cette courbe du revenu, que l’on peut assimiler à une courbe du PIB, atteint son maximum avant le maximum du revenu. On perçoit grâce à cette courbe la théorie qui asphyxie actuellement les pays du sud de l’Europe. Les États concernés, qui ont déjà atteint le point P0, cherchent à atteindre le point P, le maximum de produits de l’impôt, en continuant d’augmenter le taux d’imposition. Mais en faisant cela, sans même encore avoir passé le point P, juste pour gagner les quelques points supplémentaires de produit de l’imposition pour atteindre le point P, ils font déjà baisser la richesse du pays et les revenus des individus.

Réforme des rythmes scolaires

Je ne comprend pas cette obstination à vouloir décider des horaires et des rythmes pour toutes les écoles de France. Pourquoi vouloir imposer de commencer à 8h30 ou finir à 16h30. De simples questions comme la lumière du jour qui diffèrent de plus de 45 minutes entre Strasbourg et Brest changent quelque peu la donne.

Et même à l’intérieur d’une ville, pourquoi vouloir que les différents groupes scolaires finissent à la même heure ? Ce serait plus simple pour les services jeunesse qui récupèrent les enfants après l’école s’ils pouvaient faire une tournée de ramassage avec un petit quart d’heure de décalage.

De toutes façons, les parents ont tous leurs enfants dans la même école. Et puis s’ils en ont dans des écoles différentes, c’est finalement plus pratique !

Quand au fait que la pause de midi soit d’une heure trente ou de deux heures puisse être facteur d’inégalités … Cela me semble un argument quelque peu stérile.

Encore une fois, une réforme cosmétique, qui ne sert à rien. Encore une fois, les enseignants qui protestent contre la cosmétique, alors que, soyons clair, leur volume horaire annuel ne sera jamais augmenté. Encore une fois les enseignant qui manifestent pour l’égalité des aménagements autour des horaires scolaires, alors que ce n’est pas ni leur rôle, ne ce qu’on leur demande. Encore une fois les enseignants qui protestent contre le manque d’égalité alors que l’inégalité la plus forte est celle entre avoir un bon et un mauvais instit ! Et pour celle là d’inégalité, pour que les parents aient le choix de l’instit de leurs enfants, on ne les entend jamais.

Réchauffement climatique – les bonnes questions

Concernant le réchauffement climatique, en dehors de l’hystérie alarmiste du GIEC et de toutes les associations de défense de la planète, il y a quelques questions auxquelles j’aimerais bien avoir la réponse. Quelques questions vraiment importantes.

  1. Est-ce que la Terre se réchauffe ? De combien ?
  2. Est-ce qu’elle se réchauffe à cause de l’activité humaine ?
  3. Quels efforts amènent quels gains pour limiter le réchauffement ?
  4. Quels efforts sont possibles pour s’adapter, sans chercher à limiter le réchauffement ?

Il est clair que la question 4 n’est jamais traitée. La seule solution envisagée est toujours 3, limiter, restreindre, contrôler. Comme rien aujourd’hui ne permet de démontrer la réponse à la question 2, et que la réponse à la question 1 n’est pas forcément oui